Cet article date de plus de trois ans.

A Madrid, 35 blessés et quatre arrestations lors d'une manifestation contre l'extrême droite

Ces affrontements ont éclaté en marge d'un rassemblement du parti d'extrême droite Vox dans le cadre de la campagne pour les élections régionales du 4 mai.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La police espagnole tente de faire reculer des manifestants antifascistes, à Madrid, le 7 avril 2021.  (JUAN CARLOS LUCAS / NURPHOTO / AFP)

Quelque 2 000 personnes s'étaient regroupées pour s'opposer à la tenue d'un rassemblement en plein air du parti d'extrême droite Vox. Quatre manifestants ont été arrêtés et 35 personnes, dont 21 policiers, ont été blessées lors de violents affrontements survenus mercredi soir en marge d'un rassemblement à Madrid, ont annoncé les autorités espagnoles, jeudi 8 avril. 

Après avoir entonné des chants antifascistes, les manifestants ont lancé des objets divers contre les policiers, qui ont chargé pour les disperser, selon des témoins. A la suite de ces incidents, la police a procédé à l'arrestation de quatre personnes, dont trois mineurs, a indiqué jeudi matin une porte-parole à l'AFP. Selon elle, 21 policiers ont été blessés, dont 10 ont dû être soignés à l'hôpital pour des blessures légères.

Pour leur part, les services d'urgence ont précisé sur Twitter avoir soigné 14 personnes, essentiellement pour des contusions et des ecchymoses.

Le parti Vox accuse le gouvernement de gauche 

Ces incidents ont déclenché une vive polémique jeudi matin. Le leader de Vox, Santiago Abascal, a estimé que le dispositif policier avait été insuffisant pour protéger le rassemblement de son parti, accusant le ministre de l'Intérieur du gouvernement de gauche d'être responsable des "agressions" contre les militants de sa formation.

Le chef de file du parti de la gauche radicale Podemos aux élections régionales espagnoles du 4 mai, Pablo Iglesias, a répliqué sur Twitter en accusant "les ultras de Vox" d'être allés "provoquer la violence à Vallecas", le quartier du sud de la capitale où se sont déroulés les affrontements, considéré comme un fief de la gauche. Podemos est allié au Parti socialiste ouvrier espagnol du Premier ministre Pedro Sánchez au sein de la coalition au pouvoir.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.