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Une chaîne humaine géante pour dire "non au nuclaire"

Elle a rassemblé 60 000 personnes, selon les organisateurs, entre Lyon et Avignon, le long de la nationale 7. La candidate écologiste Eva Joly y a participé.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des militants antinucléaire forment une chaîne humaine devant la centrale de Cruas, en Ardèche, le 11 mars 2012.  (PHILIPPE DESMAZES / AFP)

Un an après la catastrophe de Fukushima, ils scandent "non au nucléaire, non au nucléaire". La scène ne se déroule pas au Japon mais dans la vallée du Rhône, en France. Environ 60 000 personnes, selon les organisateurs, ont participé à une chaîne humaine contre cette énergie dimanche 11 mars entre Lyon et Avignon (230 km), le long de la nationale 7.

La vallée du Rhône, avec ses 14 réacteurs, est la région la plus nucléarisée d'Europe, selon Christine Hasse, une Allemande installée en Ardèche, à l'origine du projet de chaîne humaine.

Joly et Poutou dans les rangs

Et c'est devant les quatre cheminées de la centrale de Cruas, crachant leur vapeur d'eau, que s'est glissée dans la file de manifestants Eva Joly, la candidate d'Europe Ecologie-Les Verts à la présidentielle. Accrochée au bras de l'eurodéputé José Bové, elle a loué cette "mobilisation citoyenne".

A quelques mètres se tenaient le vice-président du MoDem, Jean-Luc Bennahmias, et le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste à l'Elysée, Philippe Poutou, qui lui aussi plaide pour une sortie du nucléaire "dans les dix ans" et le développement "à fond des énergies renouvelables". Le candidat socialiste François Hollande, lui, n'a pas fait le déplacement.

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