Scandale de la viande de cheval : végétariens et magasins bio se frottent les mains
Le bio et le végétarisme
vont-ils bénéficier du scandale des plats préparés à la viande de cheval en
lieu et place de viande de bœuf ? Ce serait bien possible, car la consommation
de bio continue d'augmenter régulièrement, de même que le nombre de Français
qui se tournent vers l'alimentation végératienne : 1 à 2% des Français, en
fonction des études, seraient végétariens.
Les défenseurs du
végétarisme prônent les bienfaits de ce mode de nutrition pour la santé et pour
l'environnement... et désormais, certaines études scientifiques leur donnent
raison : selon l'Institut de l'eau de Stockholm, d'ici cinquante ans, nous
gagnerions tous à être végétariens : l'élevage est trop gourmand en terres et
en eau, alors que la viande n'est pas si bénéfique que cela. Les protéines
contenues dans la viande pourraient être remplacées par certains mélanges de
végétaux.
Des nouveaux clients se
convertissent au bio
Il faut ajouter à cela les
arguments idéologiques, comme ceux développés par l'écrivain Aymeric Caron :
"L'animal n'est qu'une chose fabriquée à la chaîne ",
dénonce-t-il. Les autres gagnants de cette crise, ce sont les magasins et les
producteurs bio. Ils bénéficient d'un double avantage : non seulement leurs
produits sont garantis sans produits chimiques, mais en plus, ils présentent un
avantage en termes de traçabilité. Les filières bio, souvent locales,
permettent de mieux remonter à l'origine du produit, selon les acteurs de ce
milieu.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.