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Sarkozy et le nucléaire : PS et Verts répliquent

Les dirigeants écologistes et les socialistes réagissent vivement à l’attaque virulente de Nicolas Sarkozy sur le thème du nucléaire aujourd’hui. Le président de la république est accusé de mentir, de faire du "chantage à l’emploi" ou d’être un "has been" sur la question nucléaire.
Article rédigé par Gérald Roux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

Le charge de Nicolas Sarkozy a été violente. En pointant le désengagement du nucléaire et l’accord Vert/PS, le chef de l’état a parlé aujourd’hui de "folie" , de "destruction de la filière" ,  de "délocalisations" et de "hausse du prix de l’énergie" . Le PS et les Verts répondent point par point.  

Le PS voit rouge

Pour Jean-Marc Ayrault interrogé sur France Info, Nicolas Sarkozy est "prêt à dire n’importe quoi, à mentir" dans le cadre de la campagne. Avant de noter :"quand il dit que les prix vont augmenter, […] mais qui a augmenté le prix de l’électricité de 25%, c’est Nicolas Sarkozy !" .    
Pour le député PS Pascale Terrasse, Nicolas Sarkozy travestit les propos et l'engagement de François Hollande quand il l’accuse de  détruire la filière nucléaire ; il "recourt à un odieux chantage à l'emploi à des fins politiciennes".

Le principal intéressé, François Hollande, affirme enfin que "Nicolas Sarkozy est en campagne et dans la caricature" . Avant d’ajouter : "j'ai comme perspectives l'indépendance nationale, le pouvoir d'achat des Français et leur sécurité. Le nucléaire restera la source principale."

Les écologistes parlent "d’obscurantisme"

Cécile Duflot accuse Nicolas Sarkozy de faire "preuve d'un obscurantisme dangereux en se faisant l'apôtre de l'atome et en mentant délibérément aux français" . Pour la secrétaire nationale d'EELV, "la sortie du nucléaire est, contrairement à ce qu'affirme Nicolas Sarkozy, le gage de la création d'emplois durables et non-délocalisables en France. Comme le prouve l'Allemagne, la transition énergétique est fortement créatrice d'emplois et représente une formidable opportunité industrielle et sociale".

De son coté, Greenpeace fustige une stratégie "has been" . L’organisation écologiste affirme qu’en parlant d'un consensus en faveur du nucléaire vieux de 65 ans, le chef de l'Etat et l’UMP "donnent l'impression de +parler en noir et blanc+' alors qu'il serait temps d'entrer dans le XXIe siècle".

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