Russie : six militants de Greenpeace amnistiés rentrent chez eux
Cinq Britanniques et un Canadien sont rentrés vendredi dans leur pays via l'aéroport parisien de Roissy.
Souriants, ils n'ont fait aucune déclaration. Six militants de Greenpeace amnistiés par la Russie, cinq Britanniques et un Canadien, sont rentrés vendredi 27 décembre dans leur pays via l'aéroport parisien de Roissy.
Anthony Perrett, Phil Ball, Iain Rogers, Alexandra Harris, Kieron Bryan et Alexandre Paul figuraient parmi les 30 personnes arrêtées fin septembre, après une action contre une plateforme pétrolière dans l'Arctique visant à dénoncer les risques de l'exploitation d'hydrocarbures dans cette zone aux écosystèmes particulièrement fragiles.
"C'est fini, nous sommes enfin complètement libres"
D'abord détenus à Mourmansk, au-delà du cercle polaire, ils ont été transférés à Saint-Pétersbourg avant d'être remis en liberté sous caution en novembre. Ils ont bénéficié d'une amnistie votée la semaine dernière par le Parlement russe.
"Nous quittons la Russie, c'est fini, nous sommes enfin complètement libres", a déclaré Alexandra Harris, citée dans un communiqué de Greenpeace. Exprimant sa reconnaissance pour les personnes ayant soutenu les militants, elle a promis qu'elle continuerait à lutter pour l'Arctique.
Jeudi soir, le Suédo-Américain d'origine russe Dmitri Litvinov avait déjà quitté la Russie à bord d'un train pour la Finlande, après avoir obtenu un visa de sortie du territoire russe. Selon l'ONG, d'autres militants, dont le capitaine du navire Peter Willcox, devraient aussi partir vendredi.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.