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Réchauffement climatique : les négociations s’éternisent à Durban

Les ministres et délégués de près de 200 pays réunis à la conférence de l'ONU sur le climat de Durban jouent les prolongations. Ils ne sont toujours pas parvenus à se mettre d'accord sur un nouveau régime contraignant de réductions des émissions de gaz à effet de serre.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Anne-Laure Barral Radio France)

Les discussions, suspendues quelques heures, reprennent ce matin pour tenter de valider dans la journée un accord s'appuyant notamment sur un projet de texte mis sur la table vers minuit.
Ce document pose les bases d'un futur "protocole ou autre instrument juridique applicable à tous" les pays pour lutter contre le changement climatique.
La Chine, l'Inde et les Etats-Unis, les trois plus grands émetteurs, ne sont pas liés par le protocole de Kyoto et refusent de s'engager sur des objectifs juridiquement contraignants réclamés par l'Union européenne.
L'UE, elle, se dit prête à une seconde phase d'engagements à
condition que tous les grands pays émetteurs de GES (gaz à effet de serre) s'accordent sur des réductions contraignantes à partir de 2020.

Le lancement d'une "feuille de route" vers un traité global est la
condition posée par les pays européens pour reprendre de nouveaux engagements dans le cadre du protocole de Kyoto et ainsi le maintenir en vie.
Seul traité juridiquement contraignant sur le climat, dont la première période d'engagement s'achève fin 2012, Kyoto revêt une forte charge symbolique pour les pays en développement.

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