Pour Duflot aussi, un revirement sur le gaz de schiste serait un "casus belli"
Décider d'exploiter les gaz de schiste constituerait de la part du gouvernement un "casus belli", a confirmé samedi la ministre Verts chargée du Logement Cécile Duflot.
Cécile Duflot est sur la même longueur d'onde que la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Emmanuelle Cosse. Décider d'exploiter les gaz de schiste constituerait de la part du gouvernement un "casus belli", a confirmé samedi 1er février la ministre Verts chargée du Logement Cécile Duflot.
La ministre a répondu positivement à la question et confirmé sur RTL les propos tenus la veille par la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV). "Je pense en général et en particulier la même chose qu'Emmanuelle Cosse (...) et ce n'est pas une affaire politicienne ou entre partis: décider d'exploiter les gaz de schiste c'est mettre en péril une partie de notre sous-sol, tout ça parce qu'on ne veut pas engager la vraie transition énergétique qui vise à développer les énergies renouvelables et les économies d'énergie", a déclaré Mme Duflot.
Selon Le Canard enchaîné, Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, souhaite publier, après les municipales, un rapport défendant une nouvelle technique expérimentale "propre" : elle consiste à utiliser du "fluoropropane" comme alternative à la fracturation hydraulique, qui est interdite en France.
Déjà, la ministre du Logement, Cécile Duflot, avait mis en garde Arnaud Montebourg."Je pense qu'il faut arrêter cette espèce de petite provoc' régulière", avait lancé la ministre EELV sur France info. "La question, c'est de savoir ce que l'on fait. Et ce que l'on fait, c'est ce qu'a dit le président de la République, c'est-à-dire qu'il n'y a pas d'exploitation, pas d'exploration de gaz de schiste", a-t-elle poursuivi.
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