Pollution en Ile de France : le Bardabunga sous surveillance

 On se souvient de l’éruption du volcan islandais Eyjafjöll en mars 2010, qui avait bloqué le trafic aérien en France et sur une partie de l’Europe pendant quatre jours. Cette éruption avait aussi apportée des particules fines et du dioxyde de souffre. Même chose depuis le début de la semaine avec le Bardabunga. Si son panache s’est maintenant s’éloigné, il ne faudrait pas non plus que le volcan gronde plus fort selon Jean-Félix Bernard d’Airparif :

"On a eu une petite langue qui nous a amené une augmentation du dioxyde de soufre. Si ce volcan devait entrer dans une phase très active, on pourrait avoir un très sérieux problème".
 

Les vulcanologues craignent en effet une éruption explosive du volcan dont le cratère est enfoui à plus de 400 m sous la glace. Cela pourrait provoquer de fortes émissions de dioxyde de souffre. En 1783 une éruption similaire du Laki avait fait des milliers de morts en Europe en provoquant des famines et une pollution pendant plus d’un an.

Vitesse limitée sur les routes et autoroutes

Cette pollution s'explique aussi par le trafic routier. La préfecture de police a instauré des limitations de vitesse obligatoires : 110 au lieu de 130, 70 au lieu de 90. Mais la demande de la mairie de Paris de mettre en place la circulation alternée comme en mars dernier a été rejetée.

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