Glyphosate : Stéphane Travert compte sur le "volontarisme" pour trouver des alternatives
Ministre de l'Agriculture, Stéphane Travert est l'invité des "4 Vérités" de France 2 mercredi 30 mai.
Sur France 5 dimanche 27 mai, Sandrine Le Feur, députée LREM a traité de "salaud" le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert après avoir découvert que l'interdiction du glyphosate ne figurait pas dans le projet de loi agriculture et alimentation. "On s'est expliqué et je ne lui en tiens pas rigueur", affirme le ministre dans "Les 4 Vérités" mercredi 30 mai.
"Nous avons le même objectif : trouver le moyen de sortir du glyphosate. Il ne fallait pas que l'interdiction repose seulement sur les épaules des agriculteurs. Nous avons besoin de mobiliser la recherche", précise-t-il, pariant sur le volontarisme. "Si demain les volontés ne sont pas là, il faudra légiférer", assure-t-il.
La FNSEA "n'est pas un lobby"
Dans le projet de loi défendu par le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert en première lecture mardi à l'Assemblée nationale, point de surveillance dans les abattoirs. "Nous avançons progressivement en autorisant l'expérimentation de la vidéosurveillance dans les abattoirs", répond-il.
Il reconnaît que les "lobbys ont été actifs, aussi bien les lobbys en faveur de l'environnement que ceux des industriels". Et de lancer : "Mais faut-il considérer que les syndicats agricoles sont des lobbys ? Non, ce sont des partenaires avec lesquels nous travaillons".
Cette loi est une "révolution parce qu'on inverse la construction du prix pour les agriculteurs. On part enfin de leur prix de revient dans leur exploitation et on améliore la qualité nutritionnelle des aliments à travers la montée en gamme", conclut-il.
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