Brésil : le cri d'alarme d'un chef indigène
La communauté indigène brésilienne des Nambikwara déplore la destruction et la pollution de la nature par "l'homme blanc".
"Les Nambikwara savent préserver la nature. L'homme blanc ne fait que la détruire", enrage Mane Manduca. À 56 ans, il est le chef du village Manduca, au Brésil, où vit le peuple indigène des Nambikwara.
Au micro de franceinfo, Mane Manduca explique que "les blancs coupent le bois" qui leur sert à "faire des poutres pour les maisons". À la place, ils mettent "des plantations de soja, des grandes cultures".
"Je ne suis pas à vendre"
"Et ils balancent des pesticides sur le soja, le maïs", confie-t-il avant de se mettre en colère : "Ils nous trainent en justice. Ils nous mettent en prison. Ils nous font des procès pour qu'on ne manifeste pas contre le gouvernement. L'homme blanc vient avec beaucoup d'argent pour tuer la nature". "Ils voudraient m'acheter. Mais je ne suis pas à vendre", assure le chef Mane Manduca.
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