Mesure des résidus gazeux dans la couche d'ozone
Le Japon a développé un dispositif pour évaluer les effets de la pollution dans la stratosphèreLe Japon a développé un dispositif pour évaluer les effets de la pollution dans la stratosphère
Le centre de recherche public nippon, le NCIT, compte réaliser cette opération depuis la Station spatiale internationale (ISS).
Appelé SMILES, cet outil expérimental, en préparation depuis plusieurs années, va permettre de quantifier et d'observer la répartition des traces de différents gaz qui contribuent à la destruction de la couche d'ozone.
Cette observation se fera par l'émission d'ondes sub-millimétriques(bande des 640 gigahertz), un moyen jugé prometteur mais extrêmement complexe à concevoir.
Cette sonde va pouvoir suivre une grande partie de la couche d'ozone grâce à des méthodes d'extension de son champ d'observation au-delà des zones survolées par l'ISS.
"Il existe des incertitudes sur le temps nécessaire à la couche d'ozone, en partie déchirée, pour se reconstituer", a souligné le NICT. Or, cette couche stratosphérique, qui filtre les rayons du soleil, joue un rôle essentiel dans la vie terrestre, a-t-il rappelé.
Le dispositif SMILES sera expédié vers le laboratoire japonais de la Station spatiale internationale par le véhicule de transfert HTV, conçu par l'Agence spatiale japonaise (Jaxa).
Ce véhicule va rallier l'ISS pour la première fois, à titre expérimental, le mois prochain. Il sera lui-même envoyé dans l'espace par le premier exemplaire de la nouvelle fusée japonaise, la H-2B, dont le tir inaugural est prévu le vendredi 11 septembre à 02H04 (jeudi à 17H04 GMT).
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