Manifestation anti-bassines : "On va occuper pour la journée au minimum" le port de La Rochelle, promet le porte-parole d'un collectif d'opposants

"On ne cherche pas à entraver la circulation des gens qui viendraient de l'île de Ré", explique Julien Le Guet, porte-parole du collectif Bassines non merci, invité samedi sur franceinfo.
Article rédigé par franceinfo
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Des manifestants anti-bassines sont réunis à l'extérieur du port de La Pallice, à La Rochelle (Charente-Maritime), le 20 juillet 2024. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

Plusieurs centaines de manifestants et des tracteurs se sont installés samedi 20 juillet au matin devant les bâtiments du négociant en céréales Soufflet, situés dans le secteur du port de commerce de La Rochelle. "On va occuper pour la journée au minimum ces lieux-là", a assuré samedi sur franceinfo Julien Le Guet, porte-parole du collectif Bassines non merci (BNM). 

"On voulait faire un blocage ponctuel, un blocage symbolique uniquement du port agro-industriel" de La Rochelle, a-t-il résumé. "On ne cherche pas à entraver la circulation des gens qui viendraient de l'île de Ré", a-t-il expliqué. 

Dans le viseur du collectif anti-bassines, le port de La Pallice, "anciennement un port négrier", avec ses "silos géants", symbole d'un "rapport de domination pour l'ensemble des agriculteurs de notre territoire". "C'était vraiment pour mettre en évidence que c'est toute une filière et tout un système qui est derrière les méga-bassines", a argumenté Julien Le Guet. Les agriculteurs "se retrouvent pieds et mains liés avec ce genre d'entreprises qui poussent à ce que les territoires soient 'bassinés'", a souligné le militant. 

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