Manifestation : les autorités craignent des débordements en marge d’une mobilisation contre le Lyon-Turin
Officiellement, la manifestation contre le chantier Lyon-Turin est interdite, samedi 17 juin. Mais dans les faits, 4 000 personnes ont bien l’intention de s’y rendre, parmi elles plusieurs associations écologistes qui ne comprennent pas cette interdiction. "Personnellement, je ne vois pas de terroristes", assure Marc Pascal, porte-parole EELV - Savoie. Ils entendent manifester calmement contre ce projet pharaonique, un tunnel ferroviaire de 57 km creusé dans la montagne.
Une dimension nationale
Les partisans de ce projet, réunis jeudi 15 juin à Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie), craignent des débordements. Leur crainte est que la Maurienne soit transformée en champs de bataille, comme la manifestation à Sainte-Soline qui avait dégénéré en mars dernier. Le Préfet veut tout faire pour sécuriser le périmètre. 2 000 policiers et gendarmes seront mobilisés, et un drone survolera la zone.
La situation prend une tournure politique nationale. Malgré l’interdiction, plusieurs élus écologistes doivent se rendre sur place. Pour Sandrine Rousseau, ils seront là pour éviter d’éventuelles tensions. Les opposants au tunnel ont déposé des recours. Le tribunal administratif de Grenoble (Isère) doit se prononcer dans l’après-midi.
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