Les méduses arrivent sur les plages du sud-est de la France

Bon nombre de fléaux profitent aux méduses, la surpêche, mais aussi la pollution chimique et plastique, le changement climatique, également l’acidification des océans.

Les méduses trouvent des avantages aux plastiques

Même si ces animaux marins existent depuis de plus 500 millions d'années, la pêche industrielle leur a permis d'avoir moins de concurrents pour le plancton qui les nourrit et moins de prédateurs comme les tortues marines. Par ailleurs les plastiques qui prolifèrent en mer servent de parfaite pouponnière pour leurs petits. Selon Robert Calcagno, directeur de l'institut océanographique de Monaco, leur présence, selon un cycle de douze ans il y a une trentaine d'années, est maintenant permanente.

"Les proliférations de méduses, partout dans le monde, sont aujourd'hui plus régulières et beaucoup plus intenses."

La Pélagia aime nos côtes

Certaines méduses qui prolifèrent dans l'océan indien autour de l'Australie ou de la Thaïlande ont un venin mortel et tuent une cinquantaine de personnes par an. Heureusement, leur danger n’a rien à voir avec celles qui viennent de débarquer sur la côte varoise. Là c’est la Pélagia qui s’installe. En cas de piqûre, mieux vaut sortir de l'eau et bien se rincer…à l’eau de mer. Le docteur Jean-Paul Poirier dermatologue à Saint Laurent-du-Var donne des conseils précieux :

"Il faut être sûr que des tentacules ne restent pas accrochées à la peau."

Prudence aussi avec les méduses d'Atlantique appelé aussi "galère portugaise ". Elles peuvent  provoquer des réactions allergiques.

A ECOUTER ►►►le reportage d'Anne-Laure Barral