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Le prix du gaz augmentera de 2,4% au 1er janvier

Le gouvernement a annoncé lundi une augmentation du prix du gaz 2,4% au 1er janvier 2013. Delphine Batho, ministre de l'Energie, a également fait savoir que l'extension des tarifs sociaux du gaz allait être mise en place.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (thomas Padilla Maxppp)

La ministre de l'Energie, Delphine Batho a annoncé lundi une
augmentation des tarifs du gaz de 2,4% au 1er janvier. Pas de réelle
surprise sur ce point mais une annonce plus inattendue porte sur
l'extension
des tarifs sociaux qui devraient concerner  "830.000 personnes
supplémentaires".

Les tarifs réglementés du gaz
de GDF Suez subissent une nouvelle
hausse suite de la décision du Conseil d'Etat qui avait jugé
insuffisante la
hausse de 2% accordée au groupe en octobre. Comme attendu, le
gouvernement va
modifier la formule de calcul des tarifs de GDF Suez afin de limiter
l'augmentation, a expliqué Delphine Batho, la ministre de l'Energie : "On
aurait
dû appliquer au 1er janvier prochain une hausse de 4%
", mais "nous
avons demandé à GDF Suez de renégocier
ses contrats d'approvisionnement, c'est ce qui permet de limiter ce
mouvement à
2,4%
".

 

Le mécanisme de révision des
tarifs du gaz va être changé

A propos de l'extension, la
ministre a expliqué qu'elle concernera
"les personnes éligibles à l'équivalent de la couverture maladie
universelle
". Elle sera mise en place en attendant l'adoption de la
proposition
de loi Brottes sur l'énergie, qui permettra de les étendre à 8 millions
de
personnes. "C'est une mesure de lutte contre la précarité
énergétique
", et cela permettra de limiter l'impact de la hausse "sur
les
catégories populaires les plus exposées aujourd'hui aux problèmes de
pouvoir d'acha
t", a assuré la ministre.

De plus, le mécanisme
de révision
des tarifs du gaz va être changé. La formule de calcul sera désormais
revue
chaque année, et les tarifs seront modifiés tous les mois et non plus
tous les
trimestres, "avec la possibilité d'une clause de sauvegarde", qui
permettra à l'état de "reprendre la main " en cas de hausse
excessive,
a indiqué la ministre.

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