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Le chantier de l'EPR a été paralysé lundi par des militants de Greenpeace venus réclamer un moratoire sur le nucléaire

Lundi dans la nuit, dès 3h30, des militants de l'association écologiste avaient bloqué les accès au chantier de l'EPR de Flamanville (Manche), tandis que d'autres montaient sur trois grues du chantier.Les militants de différentes nationalités (Français, Canadiens et Finlandais notamment) ont été évacués dans l'après-midi par les forces de l'ordre.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Des gendarmes s'apprêtent à évacuer un militant de Greenpeace, à Flamanville, le 2 mai 2011. (AFP - Jean-Paul Barbier)

Lundi dans la nuit, dès 3h30, des militants de l'association écologiste avaient bloqué les accès au chantier de l'EPR de Flamanville (Manche), tandis que d'autres montaient sur trois grues du chantier.

Les militants de différentes nationalités (Français, Canadiens et Finlandais notamment) ont été évacués dans l'après-midi par les forces de l'ordre.

Selon le parquet de Cherbourg, 41 personnes ont été placées en garde-à-vue à l'issue de cette évacuation.

Greenpeace réclame l'arrêt immédiat du chantier EPR de Flamanville, l'annulation du projet d'EPR à Penly (Seine-Maritime) ainsi qu'une décision gouvernementale immédiate de sortie du nucléaire.

"Ce qui est important, c'est de contribuer au débat sur le nucléaire, mettre la pression pour imposer un débat", a expliqué Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire chez Greenpeace France.

Le chantier de l'EPR de troisième génération de Flamanville, étudié pour fournir 22% d'électricité en plus qu'un réacteur traditionnel avec la même quantité de combustible nucléaire, est l'un des deux chantiers EPR les plus avancés dans le monde (l'autre se situant à Olkiluoto en Finlande).

EDF, le maître d'oeuvre, a annoncé en juillet 2010 qu'il repoussait de deux ans, à 2014, la mise en service de ce réacteur que la France veut exporter, et avait relevé son coût à 5 milliards d'euros contre 3,3 milliards initialement.

Fin mars André-Claude Lacoste, président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), avait évoqué devant le Parlement la possibilité d'un moratoire sur la construction de l'EPR.

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