La déforestation a ralenti de moitié au cours des 25 dernières années
Un total de 129 millions d'hectares, soit la superficie de l'Afrique du Sud, ont disparu depuis 1990, selon un rapport de l'ONU, révélé lundi.
Une timide éclaircie pour les forêts mondiales. La déforestation s'est faite à un rythme deux fois moins élevé au cours des 25 dernières années, selon un rapport publié par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), lundi 7 septembre.
"Même si, à l'échelle mondiale, l'étendue des forêts continue de diminuer alors que la croissance démographique et l'intensification de la demande en nourriture et en terres se poursuivent, le taux de perte nette de forêts a chuté de plus de 50%" entre 1990 et 2015, révèle le document de la FAO.
3,1% de forêts en moins depuis 1990
La superficie forestière a diminué de 3,1% en un quart de siècle, passant de 4,128 milliards à 3,999 milliards d'hectares dans le monde. Un total de 129 millions d'hectares de forêts, une superficie semblable à celle de l'Afrique du Sud, ont disparu depuis 1990.
Cependant, le rythme a ralenti de plus de 50% entre 1990 et 2015 : le taux annuel de perte nette de forêts, qui prend en compte les plantations de nouveaux arbres, est passé de 0,18% dans les années 1990 à 0,08% au cours des cinq dernières années.
De plus en plus de forêts plantées
Les principales pertes se sont produites dans les Tropiques, particulièrement en Amérique du Sud et en Afrique, bien que le taux dans ces régions ait substantiellement baissé depuis cinq ans, selon le rapport. La superficie des forêts naturelles va probablement continuer à diminuer, en particulier essentiellement à cause du défrichement agricole, prévoit la FAO.
Toutefois, "en raison de la demande croissante pour les produits forestiers et les services environnementaux, la superficie des forêts plantées devrait continuer à augmenter dans les années à venir". L'évolution générale observée est "positive, avec de nombreux progrès impressionnants dans toutes les régions du globe", y compris dans les forêts tropicales, estime le directeur général de la FAO, Jose Graziano da Silva.
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