Cet article date de plus de treize ans.

Jusqu'à un millier de corps de personnes tuées par le séisme et le tsunami n'ont pas été récupérés autour de Fukushima

Ils se trouvent dans la zone d'exclusion autour de la centrale de Fukushima où le niveau des rayonnements ionisants est élevé, a rapporté vendredi la presse.Les cadavres ont en effet été "exposés à de forts niveaux de rayonnements post-mortem", a indiqué une source, non identifiée. La police locale a donc décidé de ne pas procéder à la collecte.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Les forces de défense japonaises recherchent des corps autour de Sendai, dans la préfecture de Miyagi. (AFP PHOTO / ROSLAN RAHMAN)

Ils se trouvent dans la zone d'exclusion autour de la centrale de Fukushima où le niveau des rayonnements ionisants est élevé, a rapporté vendredi la presse.

Les cadavres ont en effet été "exposés à de forts niveaux de rayonnements post-mortem", a indiqué une source, non identifiée. La police locale a donc décidé de ne pas procéder à la collecte.

Décontaminer ces corps sur place rendrait encore plus difficile leur identification ultérieure. Et les rendre tels quels aux familles causerait des dangers de pollutions aériennes radioactives lors de leur crémation, a précisé Kyodo.

L'évacuation des riverains de la centrale nucléaire de Fukushima est une mesure "à long terme", a déclaré vendredi Yukio Edano, secrétaire général du gouvernement japonais.

Les autorités avaient dans un premier temps prévu de récupérer et transporter ces cadavres en dehors de cette zone de 20 km de rayon d'où les rescapés ont été évacués. Mais elles ont reconsidéré ce projet, a précisé l'agence Kyodo en citant des sources policières.

Les autorités nippones conseillent aux habitants situés entre 20 et 30 km de rester cloîtrés chez eux ou de partir.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et l'organisation écologique Greenpeace préconisent d'élargir cette zone d'exclusion.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.