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Ils recyclent du plastique façon barbe à papa

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Audrey Gaulard, la cofondatrice de The Polyfloss Factory, s’est inspirée des machines à barbe à papa pour recycler le matériau plastique. Avec les éléments recyclés qui sont produits, elle et son équipe participent à la création de bâtiments dans les camps de réfugiés en Turquie.
Ils recyclent du plastique façon barbe à papa Audrey Gaulard, la cofondatrice de The Polyfloss Factory, s’est inspirée des machines à barbe à papa pour recycler le matériau plastique. Avec les éléments recyclés qui sont produits, elle et son équipe participent à la création de bâtiments dans les camps de réfugiés en Turquie. (BRUT.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Audrey Gaulard, la cofondatrice de The Polyfloss Factory, s’est inspirée des machines à barbe à papa pour recycler le matériau plastique. Avec les éléments recyclés qui sont produits, elle et son équipe participent à la création d'isolants dans les camps de réfugiés en Turquie.

L’idée leur est venue alors qu’ils étaient encore étudiants. Ils avaient le souhait de recycler les déchets plastiques de manière locale et surtout durable. Audrey Gaulard et Emile De Visscher ont créé l’entreprise The Polyfloss Factory. Dans une machine qu’ils ont créée, et qui ressemble à une machine de fête foraine pour créer de la barbe à papa, ils déposent les déchets plastiques préalablement broyés. Ces déchets sont préchauffés dans la machine, puis fondus et transformés en fibre. 

1 tonne de déchets recyclés et 15 maisons isolées dans un camp de réfugiés

La fibre peut être utilisée comme une matière textile. On peut la tisser, la tricoter. Elle est aussi très isolante, comme de la laine de verre” explique Emile De Visscher, le cofondateur de The Polyfloss Factory. L’entreprise accompagne aujourd’hui certains camps de réfugiés à utiliser leurs déchets plastiques locaux pour les transformer en isolants. “Les hivers, les températures peuvent atteindre les -10° C et les abris sont très mal isolés” indique Zakaria Alsamou, responsable développement de Field Ready, qui ajoute qu’il n’existe “pas de recyclage de déchets dans les camps”.

Depuis la France, Emile de Visscher explique qu’une tonne de déchets a pu être recyclée avant d’être envoyée en Syrie “pour isoler 15 maisons dans un camp de réfugiés sur place”. L’une des machines a également été envoyée à la frontière syrienne, dans un camp de réfugiés à Gaziantep. L’objectif est de produire à terme des panneaux d’isolation et des sacs de couchage qui seront utilisés par les personnes réfugiées. Selon les fondateurs de la start-up, cette technologie pourrait également servir d’isolants et éclore comme une solution de traitement local des déchets plastiques dans le reste du monde, en Europe, au Moyen-Orient mais aussi en Afrique et en Asie.

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