Huit nappes phréatiques sur dix manquent d'eau
En raison de la sécheresse hivernale, les réserves souterraines affichent des niveaux très inférieurs à la normale, selon le Bureau de recherches géologiques et minières. Notamment dans le bassin parisien et le Sud-Ouest.
La sécheresse hivernale se poursuit au printemps. En France, près de huit nappes phréatique sur dix (79%) affichaient, au 1er avril, un niveau "inférieur à la normale", indique jeudi 12 avril le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) dans son relevé mensuel. Ce pourcentage est quasi-identique à celui constaté au 1er mars (80%). "C'est le cas sur la plus grande partie du bassin parisien, sur le secteur du Rhône et dans le Sud-Ouest", précise le BRGM.
Janvier, février et mars 2012 ont été marqués par une sécheresse hivernale "qui a fait suite à un automne 2011 déjà très sec sur la quasi-totalité du territoire" à l'exception de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, a rappelé, mercredi, le ministère de l'Ecologie, à l'issue d'une réunion de la Commission de suivi hydrologique. Elle réunissait des représentants des usagers et des gestionnaires de l'eau, des élus et des experts.
Selon le BRGM, l'état de remplissage des nappes souterraines est qualifié de "très inférieur à la normale pour 30% des points suivis" et "inférieur à la normale pour 59%". Au-delà du déficit récurrent de précipitations depuis plusieurs mois, le BRGM précise aussi que "cette situation est le résultat de plusieurs années de déficit pluviométrique".
Restrictions d'eau déjà en vigueur
Conséquence directe ce déficit en eau, certains agriculteurs sont déjà soumis à des restrictions d'eau. Dans les Deux-Sèvres, par exemple, ils ne peuvent arroser leurs terres que trois jours par semaine. Une équipe de France 2 a rencontré un céréalier et un éleveur de ce département.
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