Procès de Greta Thunberg : les poursuites contre la militante écologiste pour trouble à l'ordre public à Londres abandonnées

Greta Thunberg avait été interpellée en octobre pour avoir perturbé l'accès à une conférence qui réunissait les principales compagnies pétrolières et gazières.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
La militante suédoise Greta Thunberg quitte le tribunal de Westminster Magistrates Court, à Londres, le 2 février 2024. (DANIEL LEAL / AFP)

La figure de la lutte contre le réchauffement climatique Greta Thunberg a remporté, vendredi 2 février, son procès à Londres, où elle était jugée pour trouble à l'ordre public lors d'une manifestation contre l'industrie des hydrocarbures en octobre. Le juge de la Westminster Magistrates Court a décidé d'abandonner les poursuites contre la militante suédoise de 21 ans, reprochant à la police une répression excessive.

Au total, 26 militants avaient été interpellés le 17 octobre pour avoir perturbé l'accès à l'Energy Intelligence Forum, une conférence qui réunissait les principales compagnies pétrolières et gazières dans un hôtel de luxe de Londres. Greta Thunberg était poursuivie pour ne pas s'être pliée à l'injonction de la police londonienne de ne pas bloquer l'accès à l'hôtel. Elle risquait, comme quatre autres militants qui comparaissaient avec elle, une amende maximale de 2 500 livres (près de 3 000 euros).

Les conditions imposées étaient "déraisonnables"

Le juge a estimé que les conditions d'exercice de la manifestation avaient été "imposées de manière déraisonnable" par la police aux militants présents sur les lieux, et que d'autres mesures "étaient disponibles et auraient pu être mises en place". Par conséquent, "quiconque n'ayant pas respecté ces règles n'a pas commis d'infraction", a-t-il ajouté

L'abandon des poursuites a été salué par une dizaine de militants rassemblés devant le tribunal. Il brandissait des pancartes sur lesquelles était inscrit : "Manifester pour le climat n'est pas un crime".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.