"Le récif de l'Amazone n'est pas une fontaine de pétrole", pouvait-on lire sur leurs pancartes. Des militants de Greenpeace et ANV-Cop21, opposés à un projet de forage pétrolier de Total au large du Brésil, ont teinté de noir plusieurs fontaines en France samedi 22 septembre. Dans une trentaine de villes, de Paris à Rennes en passant par Bordeaux, Lille ou Nancy, ils ont voulu dénoncé les risques qui pèsent selon eux sur un récif corallien "unique" à l'embouchure de l'Amazone."Total insiste pour trouver ce pétrole alors qu'il y a des écosystèmes, des joyaux de la diversité à préserver. Ce n'est plus l'âge du pétrole, on est à l'âge de la transition", a déclaré Edina Ifticene, responsable de la campagne pour Greenpeace.Près d'un récif corallien, selon GreenpeaceLe groupe assure que les risques mis en avant par les défenseurs de l'environnement "n'existent pas". Greenpeace affirme de son côté que le récif corallien du fleuve Amazone, découvert en 2016, est plus grand que ce que l'on pensait et s'étend dans des concessions où Total veut chercher du pétrole, comme l'explique l'organisatoin sur Twitter. L'ONG s'inquiète ainsi du forage, mais aussi d'éventuelles fuites ou marées noires qui menaceraient cet écosystème ainsi que la mangrove sur la côte brésilienne.Ce que dit @Total vs la réalité :1. Le Récif de l’Amazone est beaucoup + grand2. Cet écosystème est directement menacé par le projet d’exploration pétrolière de Total#AmazonReef #FactCheckinghttps://t.co/nqRZCg9gvG pic.twitter.com/9SE5rkEeM3— Greenpeace France (@greenpeacefr) 22 septembre 2018"Il faut arrêter cet abus, le pétrolier n'a pas à forer près de cet écosystème et près de cette mangrove qui, quand elle est touchée par une marée noire, est innetoyable", a dénoncé Edina Ifticene.