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Greenpeace : les militants de Tricastin devant la justice

Vingt-neuf militants de l'organisation écologiste Greenpeace comparaissent mardi devant le tribunal correctionnel de Valence. Ils sont poursuivis par EDF pour violation de domicile et dégradations après s'être introduits en juillet sur le site de la centrale du Tricastin (Drôme). Ils entendaient dénoncer des failles dans la sécurité nucléaire.
Article rédigé par Pierrick de Morel
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Au coeur de l'été, les images avaient marqué les esprits : au petit matin du 15 juillet dernier, le message "Tricastin, accident nucléaire " apparaissait sur l'un des réacteurs du site, projeté par des membres de Greenpeace.

En quinze minutes, vingt-neuf militants de l'organisation écologiste étaient parvenus à s'introduire dans l'enceinte de la centrale nucléaire pour réclamer sa fermeture, avant d'être délogés peu avant midi.

Un épisode qui avait suscité des interrogations sur la sécurité autour du Tricastin et provoqué la colère d'EDF.

Soutien d'Europe-Ecologie les Verts

Poursuivis pour violation de domicile et dégradations, les militants comparaissent à partir de mardi devant le tribunal correctionnel de Valence (Drôme), et ils encourent jusqu'à 5 ans de prison.

 

Pendant le procès des militants écologistes, le climat promet d'être tendu. Un important dispositif de sécurité est prévu pour ce procès, tandis qu'Europe-Ecologie les Verts a appelé à venir soutenir les membres de l'organisation devant le palais de justice.

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