Greenpeace : le tribunal correctionnel se déclare incompétent
Le tribunal demande une requalification des chefs d'accusation en "introduction non autorisée dans un bâtiment intéressant la défense nationale" . C'est le tribunal de Reims qui serait alors compétent.
Les prévenus avaient comparu le 20 janvier pour "violation de domicile et locaux professionnels et dégradations en réunion" . Le procureur avait alors réclamé des peines de quatre à six mois de prison avec sursis, et des amendes de 1.000 à 1.500 euros.
Mais pour le tribunal correctionnel, les militants ne peuvent pas être jugés sur ces chefs d'accusation. Les magistrats invitent les pouvoirs publics à requalifier les faits et à saisir une nouvelle juridiction.
Le 5 décembre dernier, les neuf militants avaient investi (sans grande difficulté) la centrale de Nogent-sur-Seine, pour dénoncer le manque de sécurité des sites nucléaires en France. Certains s'étaient cachés près de quatorze heures à l'intérieur du site.
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