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Environnement : les règles des zones à faibles émissions sont assouplies

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Environnement : les règles des zones à faibles émissions sont assouplies
Article rédigé par France 3 - G. Darengosse, J. Ricco, T. Leriche M. Barrois, P. Aubert, N. El Abid, A. Tranchant
France Télévisions
Après la mise en place des ZFE, zones à faibles émissions, des études attestent une amélioration de la qualité de l'air. Le gouvernement assouplit le dispositif.

Le gouvernement allège le projet des zones à faibles émissions (ZFE). Selon le ministère de la Transition écologique, des études attestent de l'amélioration de la qualité de l'air. "Ces zones à faibles émissions ne sont pas faites pour ennuyer les Français (…), elles sont faites pour améliorer la qualité de l'air", explique Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.  

47 000 décès liés à la pollution en 2022

D'après Santé publique France, 47 000 décès en 2022 ont été directement liés aux émissions de dioxyde d'azote et de particules fines. Les cinq agglomérations les plus polluées restent soumises à la loi ZFE. Paris, Lyon (Rhône), Marseille (Bouches-du-Rhône), Rouen (Seine-Maritime) et Strasbourg (Bas-Rhin).

Certains automobilistes sont soulagés : ils craignaient de ne plus pouvoir utiliser leur véhicule, classé Crit'Air 3, 4 ou 5. "Je trouve que c'est de la discrimination sociale. À partir du moment où vous n'avez pas les moyens de vous racheter une nouvelle voiture (…) vous ne pouvez plus circuler", regrette une femme. 

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