Environnement : la science aide à la lutte contre les déjections canines
Les déjections canines polluent les rues des villes. Une société bordelaise, Animagene, va jusqu'à analyser l'ADN des crottes de chien pour retrouver les maîtres négligents.
Un salarié de l'entreprise Animagene prélève l'ADN d'une déjection canine qui trône nonchalamment dans les rues de Bordeaux (Gironde), afin qu'elle puisse être analysée en laboratoire. Le propriétaire du canidé s'expose à une amende de 100 euros. Pour amener les détenteurs de chiens à plus de civisme, l'entreprise propose la manière forte : utiliser la recherche génétique sur les trottoirs.
Une tonne de déjections canines ramassée chaque année
À Bordeaux (Gironde), deux motos-crottes sillonnent la ville pour ramasser une tonne de déjections canines chaque année. Dix agents traquent tout type d'incivilité et 220 distributeurs de poches à déjection canines ont été mises à la disposition des Bordelais. En vingt ans, les mentalités ont évolué, mais l'analyse ADN peine à séduire. "C'est une solution extrême", estime une propriétaire de chien. Pour l'heure, seuls les chiens classés dangereux doivent être déclarés en mairie. Or, la mise en place d'un tel dispositif nécessiterait de prélever l'ADN de l'ensemble des canidés, une solution rejetée par la ville de Bordeaux
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