Environnement : ces communes qui font le choix d'un chauffage moins cher et plus vert
De plus en plus de villes font le choix de se chauffer sans fioul. C'est le cas en Seine-Saint-Denis et les effets sont bénéfiques pour la planète et le porte-monnaie.
Dans cette chaufferie de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), en banlieue parisienne, on a définitivement banni le fioul depuis six ans. Désormais, 40 camions viennent livrer chaque jour un nouveau combustible : le bois énergie. "C'est un bois qui est fait de plaquettes forestières et de bois déchet qui provient d'un rayon de 100 kilomètres maximum dans les forêts franciliennes et picardes", explique Aurélie Lehercy, Directrice Grands territoires Engie Réseaux.
56 000 tonnes de CO2 en moins
50 000 tonnes de ce bois sont brûlées ici chaque année. La chaudière de 26 mégawatts est alimentée à 50% par cette biomasse et à 50% par le gaz. 50 000 logements des villes de Saint-Denis, L'Île-Saint-Denis, Pierrefitte-sur-Seine et Stains (Seine-Saint-Denis) sont chauffés grâce à cette chaudière bois qui utilise 50% d'énergies renouvelables. L'empreinte carbone a ainsi été réduite : 56 000 tonnes de CO2 en moins. C'est l'équivalent de 25 000 voitures retirées des rues de la commune. 40 millions d'euros ont été nécessaires. Mais l'évolution du prix du mégawatt-heure s'en ressent. Il est passé de 89 euros en 2012 à 73 en 2017 alors que le prix moyen national est de 80 euros.
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