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Des centaines de tonnes d’uranium sous nos pieds

Choc dans le monde du nucléaire hier soir. Le magazine de France 3, "Pièces à conviction", a mené une enquête sur les mines d'uranium : 210 sites en France, tous fermés depuis 2001, mais dont les résidus radioactifs ont été traités avec négligence par le groupe Areva. Parfois réutilisés pour des remblais, ils fourmillent aujourd'hui un peu partout, près de lacs ou dans des bâtiments construits sur ces zones à risques. Areva (ex-Cogema) estime de son côté extrêmement improbable l'hypothèse d'une exposition prolongée évoquée par l'émission.
Article rédigé par franceinfo
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Où sont les anciens sites miniers d'uranium ?

Où ces sites sont-ils situés ? Quand ont-ils été exploités et réaménagés ? Quelle quantité d’uranium ont-ils produit ? Des résidus y sont-ils stockés ? Sont-ils encore surveillés ?...

Depuis le mois de janvier, la situation actuelle et l'historique de chacun des 210 anciens sites miniers d'uranium en France métropolitaine sont accessibles au public avec la publication d'une base de données diffusées sur Internet par l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).

Ces données, comprennent "la localisation des sites miniers sur une carte interactive", ainsi que les communes concernées, des données sur l'exploitation de chaque site, les installations présentes sur le site, le dispositif de surveillance, les cours d'eau ou étendues d'eau proches du site, etc.

Réalisée dans le cadre du programme MIMAUSA (Mémoire et Impact des Mines d'urAniUm : Synthèse et Archives), cette base de données sera régulièrement mise à jour.

Cécile Mimaut, avec agences.

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