Le projet d'enfouissement des produits nucléaires à Bure (Meuse) est à l'étude depuis vingt ans. Hautement sensible, ce chantier est sujet à plusieurs controverses. Les matières resteront radioactives pendant plusieurs centaines d'années.
Le village de Soudron (Haute-Marne) est placé sous haute surveillance. La petite bourgade de 40 habitants compte presque autant de gendarmes, venus pour assurer la sécurité de la commission d'enquête publique, qui recueille l'avis des habitants sur le projet d'enfouissement des déchets radioactifs à 500 mètres sous terre. Un laboratoire a été construit pour l'occasion dans une couche d'argile, à grande profondeur.
Un projet jugé dangereux par les opposants
Dans ce laboratoire, les experts testent plusieurs méthodes de stockage, mais pas que. "On a étudié deux grandes familles de choses : les propriétés de l'argile (...) et les méthodes de creusement qui n'endommageront pas cette argile", explique Patrice Torres de l'Agence nationale de gestion des déchets radioactifs. Depuis vingt ans, les opposants des villages avoisinants se mobilisent contre ce chantier, qu'ils jugent particulièrement dangereux. "On a donné notre avis qui était très défavorable (...) les autorités n'en ont pas tenu compte", témoigne une militante anti-nucléaire.
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