"Il n'y a plus d'occupants dans le bois Lejuc", annonce la préfecture de la Meuse après l'opération de gendarmerie lancée à 6h15, jeudi 22 février. Cette zone était occupée depuis 2016 par les opposants au projet d'enfouissement de déchets nucléaires de Bure (Meuse). "Il n'est pas question qu'il y ait des zones de non-droit", avait estimé le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, dans la journée.• Plus d'occupants sur place. "Le bois est libéré, il n'y a plus d'occupants. Les opérations de déblaiement se poursuivent", a précisé la préfecture. Quelque 500 gendarmes ont participé à l'opération alors qu'une quinzaine d'opposants étaient sur les lieux, certains perchés dans des cabanes à plus de 20 mètres de hauteur.• Une personne interpellée. Selon les informations de franceinfo, une personne a été arrêtée et quelques barricades ont été enflammées. "Il y a toujours des gens dans les arbres dans des cabanes à 20 m de hauteur", a indiqué à l'AFP un opposant au projet.• Un lieu stratégique. L'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) a retenu le bois Lejuc pour l'installation des cheminées d'aération du projet Cigéo, visant à enfouir 500 m sous terre les déchets nucléaires les plus radioactifs ou à vie longue du parc français.• Une expulsion ordonnée par la justice en avril. Le tribunal de grande instance (TGI) de Bar-le-Duc avait rendu en avril une décision d'expulsion du bois Lejuc. Les opposants au projet Cigéo contestent la procédure de cession de ce terrain à l'Andra.