Des îles du Pacifique risquent d'être "anéanties" par le changement climatique, alerte le chef de l'ONU
Il appelle à "une action internationale résolue". En visite à Apia, la capitale des îles Samoa, jeudi 22 août, le secrétaire général de l'ONU a averti que certains territoires du Pacifique risquaient, à terme, d'être "anéantis" du fait des conséquences du réchauffement climatique d'origine humaine. Antonio Guterres a notamment cité "l'énorme menace" que représente "le niveau élevé et croissant des mers" pour ces Etats insulaires.
Le chef de l'ONU les juge "en première ligne de la crise climatique", régulièrement confrontés à "des phénomènes météorologiques extrêmes, des cyclones tropicaux déchaînés aux vagues de chaleur record dans les océans", sans omettre de rappeler que ces pays du Pacifique ne contribuent qu'à 0,02% des émissions mondiales de carbone.
Rappelant l'engagement pris par 200 pays de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, Antonio Guterres a exhorté les plus riches à financer davantage la lutte contre les conséquences du dérèglement climatique dans les pays en développement.
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