Crise climatique : la Chine a connu son mois d'août le plus chaud de l'histoire dans plusieurs provinces
Une grande partie de l'hémisphère nord est frappée en cette fin d'été par des vagues de chaleur particulièrement fortes, de l'Europe à l'Asie. Comme au Japon, où les services météorologiques ont annoncé que le mois d'août avait été le plus chaud enregistré dans le pays, les autorités chinoises font état, lundi 2 septembre, de températures exceptionnelles. En août, les températures moyennes de l'air ont été les plus élevées depuis le début des relevés à Shanghai, ainsi que dans six provinces (le Jiangsu et le Shandong à l'est du pays, le Hebei (nord), le Hainan (sud), le Jilin et le Liaoning (nord-est), ainsi que dans la région du Xinjiang (nord-ouest), liste le portail d'information du service météorologique national.
Cinq autres provinces ont connu le deuxième plus chaud mois d'août de leur histoire, et sept autres le troisième plus chaud. "La plupart des régions de Chine ont connu un été plus chaud que les années précédentes", a souligné le service météorologique national dans son article publié dimanche.
En juillet, la température moyenne au niveau national avait connu son niveau le plus élevé, 23,21°C, contre 23,17°C lors du précédent record de 2017.
Des extrêmes climatiques plus fréquents et intenses
Plusieurs grandes villes, comme Shanghai, Hangzhou (est) et Chongqing (sud-ouest), ont également connu un plus grand nombre de "journées à fortes températures" (généralement lorsque le mercure dépasse les 35°C) qu'au cours de n'importe quel autre mois d'août depuis le début des relevés.
La Chine connaît un été marqué par des événements climatiques extrêmes et des températures localement inhabituelles, des types de phénomènes exacerbés par le changement climatique selon des scientifiques.
Le géant asiatique est le plus important émetteur mondial, en valeur absolue, de gaz à effet de serre contribuant à ce changement climatique. Il a promis d'arriver à un pic d'émissions d'ici 2030 et d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2060.
Depuis le XIXe siècle, la température moyenne de la Terre s'est réchauffée de 1,1°C. Les scientifiques ont établi avec certitude que cette hausse est due aux activités humaines, consommatrices d'énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz). Ce réchauffement, inédit par sa rapidité, menace l'avenir de nos sociétés et la biodiversité. Mais des solutions – énergies renouvelables, sobriété, diminution de la consommation de viande – existent. Découvrez nos réponses à vos questions sur la crise climatique.
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