Les discussions se poursuivront durant toute la nuit à Glasgow, en Écosse, dans le cadre de la COP26. "L'espoir, c'est cette bonne volonté affichée par tous les pays cette après-midi lors de leur prise de parole, mais ça ne suffit pas, rapporte le journaliste Matthieu Boisseau, en duplex vendredi 12 novembre. Il faut imaginer 200 nations autour de la table, qui débattent, qui négocient de chaque phrase, parfois même de chaque mot de cette déclaration commune tant attendue."Trois principaux points de blocagesLe journaliste évoque trois points de blocage importants. Le premier porte sur l'engagement officiel de renoncer au financement des projets d'énergies fossiles. Le second concerne "l'aide financière pour les pays vulnérables qui sont actuellement frappés au quotidien par les catastrophes de la crise climatique", et enfin le troisième sur "l'accélération de la réduction des émissions de CO2". Les discussions se poursuivront au moins durant toute la soirée, ajoute Matthieu Boisseau, "et peut-être même tout le week-end s'il le faut".