Tout sourire, les grandes puissances du monde s’étaient donné rendez-vous le 1er novembre à Glasgow, au Royaume-Uni, pour le lancement de la 26e conférence pour le climat. Toutes sauf la Chine. Dans ce contexte, l'annonce, mercredi 10 novembre, d’un accord entre Washington (États-Unis) et Pékin (Chine) a créé la surprise. “Les deux parties reconnaissent l’écart existant entre les efforts actuels et les objectifs de l’accord de Paris. En tant que puissances mondiales, nous devons assumer la responsabilité de travailler ensemble”, a expliqué Xie Zhenhua, l'émissaire chinois.Loin du compteDans une déclaration conjointe, la Chine et les États-Unis se sont engagés à une série d’actions importantes sur cette décennie. Alors, s'agit-il encore de "blabla", comme l’ont dénoncé des manifestants cette semaine ? L’avenir le dira. Mais pour Greenpeace, on est loin du compte.