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COP28 : plus de 80 000 participants inscrits, un record

Pour la première fois, les personnes accréditées doivent désormais mentionner leurs fonctions précises, afin d'améliorer la transparence sur les conflits d'intérêts.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le centre d'exposition de Dubaï (Emirats arabes unis) qui accueille la COP28, le 30 novembre 203. (BEATA ZAWRZEL / NURPHOTO / AFP)

La COP28 est officiellement la plus grande édition jamais organisée avec 80 000 participants inscrits sur une liste provisoire. Pour la première fois, celle-ci dévoile d'ailleurs leurs fonctions précises. L'ONU Climat tente ainsi de répondre aux critiques face au risque de conflits d'intérêts. Jusqu'à cette année, en effet, il n'était pas obligatoire de renseigner son "affiliation", en premier lieu son employeur, et la relation précise, y compris financière, avec l'organisation grâce à laquelle l'accréditation était demandée.

En comptant le personnel technique et sécuritaire, 104 000 personnes peuvent accéder à la "zone bleue" dédiée aux négociations et aux pavillons des Etats ou d'organisations, soit deux fois plus qu'à la COP27 qui détenait jusqu'alors le record avec 49 000 accréditations. Ces chiffres d'accréditations, toutefois, ne correspondent pas forcément aux personnes effectivement présentes à Dubaï.

Près de 23 500 personnes font partie des délégations nationales, avec 1 336 délégués du Brésil, habitué aux délégations COP record, environ 620 pour les Emirats arabes unis, qui organisent l'événement, 265 pour la France ou encore 158 pour les Etats-Unis. Viennent ensuite les 27 208 overflow ("débordements") des délégations nationales, qui emmènent avec elles des chefs d'entreprise, des experts, des représentants d'organisation professionnels, des universitaires mais aussi leur personnel technique. Ceux-ci n'ont néanmoins pas accès aux négociations dans la même mesure que les délégués officiels.

Quelque 4 000 journalistes présents

Le "débordement" de la France compte notamment le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, mais aussi les dirigeants de Danone, Antoine de Saint-Affrique, de Veolia, Estelle Brachlianoff, d'Engie, Catherine MacGregor, de Sanofi, Paul Hudson, de CMA-CGM, Rodolphe Saadé ou d'EDF, Luc Rémont. Le fils aîné du milliardaire français et patron de LVMH Bernard Arnault, Antoine, est lui dans la liste des près de 4 900 invités du pays organisateur, aux côtés de Bill Gates et de nombreux autres hommes et femmes d'affaires.

Les organisations non gouvernementales, dont le spectre s'étend des militants environnementaux aux organisations professionnelles effectuant du lobbying, dont certaines pour les énergies fossiles, ont obtenu plus de 14 000 accréditations, tandis que les journalistes sont venus en masse (près de 4 000 accréditations). Les représentants de l'ONU, de ses agences et des agences internationales (ainsi que leur débordement) représentent plus de 4 700 accréditations.

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