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COP28 : l'enjeu est "d'acter la sortie du pétrole et du gaz", estime le fondateur de la chaire économique du climat à Paris-Dauphine

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Christian de Perthuis, fondateur de la chaire économique du climat à Paris-Dauphine et auteur du livre "Carbone fossile, carbone vivant", est l'invité du 19/20 info, vendredi 1er décembre. Il revient sur les enjeux de la COP28 à Dubaï.
COP28 : l'enjeu est "d'acter la sortie du pétrole et du gaz", selon le fondateur de la chaire économique du climat à Paris-Dauphine Christian de Perthuis, fondateur de la chaire économique du climat à Paris-Dauphine et auteur du livre "Carbone fossile, carbone vivant", est l'invité du 19/20 info, vendredi 1er décembre. Il revient sur les enjeux de la COP28 à Dubaï. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - J.Benedetto
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Christian de Perthuis, fondateur de la chaire économique du climat à Paris-Dauphine et auteur du livre "Carbone fossile, carbone vivant", est l'invité du 19/20 info, vendredi 1er décembre. Il revient sur les enjeux de la COP28 à Dubaï.

Lors de la COP28 à Dubaï (Émirats arabes unis), Emmanuel Macron a appelé les pays du G7 à mettre fin au charbon avant 2030. "La sortie du charbon est effectivement la première des priorités", assure Christian de Perthuis, fondateur de la chaire économique du climat à l'université Paris-Dauphine, invité du 19/20 info, vendredi 1er décembre. Selon l'auteur du livre Carbone fossile, carbone vivant, l'enjeu de la COP28 "est d'acter la sortie du pétrole et du gaz".

Une dépendance "quotidienne" au gaz et au pétrole

Il rappelle que la France n'a pas de difficulté à sortir du charbon, puisqu'elle s'était engagée à le faire en 2022 et doit le faire pour 2027. Un document de travail en vue de l'accord final de la COP28 a été publié vendredi pour appeler les pays à se prononcer sur une réduction ou une sortie des énergies fossiles. Si les pays riches et la Chine se désinvestissent du charbon, ils ne l'ont pas fait pour le pétrole et le gaz. "Nous continuons à dépendre quotidiennement du pétrole et du gaz, notamment pour les transports", ajoute Christian de Perthuis. Pour lui, il est nécessaire de freiner la demande de combustibles pour le transport terrestre et aérien, sinon "on n'y arrivera pas", conclut-il. 

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