Examen du projet de loi climat et résilience : "Il y a des différences de sensibilité, c'est bien que le débat ait lieu", estime un député LREM
Jean-Charles Colas-Roy, député LREM de l’Isère, estime que le texte de loi peut encore être amélioré alors que plus de 4 600 amendements ont été déposés.
Le projet de loi climat et résilience est examiné en commission spéciale à l’Assemblée nationale lundi 8 mars. Plus de 4 600 amendements ont été déposés. "Il y a des différences de sensibilité, c'est bien que le débat ait lieu", a estimé sur franceinfo Jean-Charles Colas-Roy, député LREM de l’Isère, membre de la Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi climat et résilience et de la Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire
franceinfo : Estimez-vous que le texte est à la hauteur des enjeux ?
Il y a de belles avancées dans le texte, les citoyens de la Convention le reconnaisse, mais je conviens qu'il faut encore améliorer le texte pour interdire les prospectus publicitaire, la transition de l'agriculture vers le bio. Il y a toute une série de mesures qui vont permettre au texte d'aller encore plus loin et d'être à la hauteur des enjeux.
De quelle marge de manœuvre disposez-vous ?
Il y a des différences de sensibilité, c'est bien que le débat ait lieu et il faut tenir compte aussi des filières économiques qui sont en difficulté. Je pense à l'aérien et à l'automobile et c'est normal de tenir compte de ces difficultés avant même de légiférer sur ces filières mais cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas essayer d'améliorer le texte sur l'ensemble du champ législatif. En tout cas je compte bien porter ma pierre à l'édifice, des amendements constructifs et essayer de convaincre l'ensemble de mes collègues.
Sur quelles propositions allez-vous tenter de faire bouger les choses ?
J'ai des propositions sur les engrais azotés pour aider les agriculteurs qui sont en transition vers une agriculture plus durable. J'ai des propositions sur cette suppression de la publicité dans les boîtes aux lettres, sur le développement des bornes de recharge pour les véhicules électriques.
Faut-il taxer encore plus les véhicules les plus polluants ?
C'est possible à condition qu'on mette en place avant toutes les conditions pour les salariés mais aussi pour les entreprises. C'est le contrat avec les différentes filières, la mise en place des subventions qui permettent d'atteindre l'objectif et en dernier ressort une contrainte, une taxe.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.