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Climat : il reste "peu de temps" pour contenir le réchauffement à 2° (Giec)

Selon les experts du groupe intergouvernemental sur le climat, les émissions de gaz à effet de serre doivent fortement baisser puis totalement disparaître d'ici à 2100 pour simplement contenir le réchauffement climatique.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Illustration de pollution à Paris le 23 septembre dernier © MAXPPP)

 Les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère ont atteint les niveaux les plus élevés "depuis 800.000 ans", affirment les experts sur le climat dans un rapport de synthèse publié ce dimanche à Copenhague.

Et le Giec met les décideurs politiques devant leurs responsabilités : il reste "peu de temps" pour agir et rester sous le seuil de 2°C de réchauffement. Les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent être réduites de 40 à 70% entre 2010 et 2050, et disparaître d'ici 2100. Les experts qui veulent aussi rassurer : réduire fortement les émissions de CO2, comme ils le demandent,  "n'affectera pas significativement la croissance." Une perte en croissance évaluée à 0,06 point. Mais "plus nous attendons pour agir, plus ce sera couteux."

 "Nous avons les moyens de limiter le changement climatique. Tout ce dont nous avons besoin, c'est de la volonté de changer" a insisté  Rajendra Kumar Pachauri, le président du Giec. 

Reste à savoir ce que nos décideurs politiques en feront

   

Ce résumé pour décideurs est un rapport pour novices, pour nos hommes et femmes politiques qui n’auraient pas le temps de lire des pavés d’études scientifiques. Les experts du climat ont déjà remis entre septembre 2013 et avril 2014  les trois grands volets de leur rapport : l’un sur les preuves du changement climatique, un autre sur les impacts et un dernier sur les solutions à mettre en place. Ces trois volets font plusieurs milliers de pages chacun et c’est le fruit de plus de 30.000 études de par le monde. Toute cette semaine, les experts se sont réunis à Copenhague pour adopter leur résumé pour les décideurs. Un résume d’une quarantaine de pages seulement qu’ils votent ligne par ligne. Une pratique unique au monde qui fait que le Giec soulève parfois des critiques parce que les scientifiques aiment bien les nuances.Mais qui fait aussi sa force puisque c’est un travail colossal qui lui donne une grande crédibilité. 

 

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