Particules : quelles sont les zones d'Ile-de-France les plus touchées ?
Le seuil d'alerte de concentration de particules fines a été dépassé cinq fois en autant de jours.
Cinq jours, et autant d'alertes à la pollution. Le seuil d'alerte de concentration de particules fines est à nouveau dépassé en Ile-de-France, vendredi 13 décembre. Comme les jours précédents, l'agence Airparif, chargée de la mesure de la qualité de l'air, publie une carte mise à jour en temps réel des zones les plus touchées par ces poussières invisibles à l'œil nu, mais dangereuses pour la santé.
"Un épisode aussi long, c'est assez rare avec des niveaux aussi soutenus. La dernière fois, c'était en décembre 2007 avec des conditions météorologiques similaires", a déclaré jeudi Fabrice Joly, ingénieur à Airparif. En 2013, le seuil d'alerte n'avait été déclenché qu'une seule fois avant cet épisode, le 3 décembre. Il l'avait été quatre fois en 2012, et jamais en 2011 et 2010.
Les zones où le seuil d'alerte, fixé à 80 microgrammes de particules par mètre cube d'air, est dépassé sont colorées en rouge. Comme jeudi, c'est donc surtout le nord de l'Ile-de-France qui est concerné, avec des situations particulièrement préoccupantes dans le Val-d'Oise (régions de Cergy et d'Argenteuil notamment) et en Seine-Saint-Denis (zones de Saint-Denis et de Tremblay-en-France).
Evitez de fumer ou de faire des travaux
La préfecture de police a donc une nouvelle fois mis en place des mesures d'urgence (PDF) pour limiter les émissions de particules fines. La vitesse maximale est ainsi réduite de 20 km/h sur une série d'axes routiers jusqu'à minuit, et les poids lourds de plus de 3,5 tonnes sont invités à contourner l'agglomération parisienne. Les feux de cheminée utilisés en guise de chauffage d'appoint sont également interdits.
Si les spécialistes conseillent d'éviter de fumer ou de faire des travaux pendant les périodes d'alertes pour éviter d'ingérer des substances aggravantes, inutile en revanche de rester chez soi ou de porter un masque.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.