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Vidéo Boues rouges : après leur action choc en 2019, ils ont obtenu gain de cause

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Durée de la vidéo : 5 min
Ils avaient déversé de la boue rouge devant le ministère de la Transition écologique. Aujourd’hui, la pollution a arrêté près de chez eux. Voici l’histoire de ces militants et de leur victoire écologique.
VIDEO. Boues rouges : après leur action choc en 2019, ils ont obtenu gain de cause Ils avaient déversé de la boue rouge devant le ministère de la Transition écologique. Aujourd’hui, la pollution a arrêté près de chez eux. Voici l’histoire de ces militants et de leur victoire écologique. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Ils avaient déversé de la boue rouge devant le ministère de la Transition écologique. Aujourd’hui, la pollution a arrêté près de chez eux. Voici l’histoire de ces militants et de leur victoire écologique.

Au bout de quelques décennies de combat, on a réussi à mettre fin à cette pollution et à trouver un avenir pour ce territoire”, explique Olivier Dubuquoy. Depuis plusieurs années, il se battait contre une exploitation industrielle qui polluait les territoires entre Gardanne et Bouc-Bel-Air, dans les Bouches-du-Rhône. Elle rejetait de la “boue rouge”, une terre polluante et nocive. En 2019, avec d’autres militants, ils réalisent une action choc, en déversant de la boue rouge devant le ministère de la Transition écologique. Aujourd’hui, l’activité industrielle est finie. “Sinon, on serait toujours dans la même situation, c'est-à-dire qu'on aurait encore des rejets en mer et à terre, et on continuerait à combler ces collines avec des déchets toxiques.

“Il faut vraiment que le public ne puisse pas y avoir accès”

Les lieux sont maintenant recouverts avec du géotextile et d’autres matières, afin de cacher la boue rouge et d’en limiter les impacts. “Ça a toujours été un lieu qui a été pratiqué par les locaux, soit pour promener leur chien, soit pour faire du VTT, puisqu’il y a des pistes qui sont faites là-bas avec des buttes en boue rouge. Donc déjà, c'était très compliqué pendant la période d'exploitation et de production de boues rouges de prévenir le public de la dangerosité de ces produits. Maintenant que c'est invisibilisé, ça va être d'autant plus compliqué, c'est-à-dire que ça risque de tomber dans l'oubli.”

Mais cela n’est pas suffisant pour le militant écologiste. “L'idéal, ce serait vraiment que le site soit vraiment protégé. Alors, ils ont commencé à mettre des grillages, mais les grillages sont encore ouverts, ils ne sont pas fermés. C’est encore relativement facile de rentrer sur ce site et ça, c'est problématique. Il faut vraiment que le public ne puisse pas y avoir accès et que ça reste un lieu d'activité ou pas. Mais dans tous les cas, que ce soit protégé, puisque la pollution est toujours impactante.”

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