Pour gagner ses galons de "Villes et villages fleuris", multiplier les parterres de roses et de géraniums ne suffit pas, il faut aussi respecter l’environnement. Parmi les bons élèves, Luneville (Meurthe-et-Moselle), et Saint-Galmier (Loire). À Lunéville, le jury est à nouveau venu contrôler. Dans la grille d’évaluation, les fleurs ne représentent plus que 30 % de la note de l’année. Dans une cour d’école, le label préconise moins de béton.Des fleurs moins gourmandes en eauL’été, les fleurs aussi ont de plus en plus soif. À Saint-Galmier, la part de fleurs annuelles et hors-sol a été réduite, de 80 000 il y a dix ans à 15 000 aujourd’hui, au profit de plantations en pleine terre et d’un mélange réfléchi. Le paillage est systématique pour conserver la fraîcheur des sols. Quant à l’arrosage, il est réduit au strict nécessaire : de deux à trois fois par semaine, selon les massifs. Le label Villes et villages fleuris est actuellement porté par 13 % des communes françaises.