Ouverture de la chasse : Emmanuel Macron "a fait beaucoup pour la chasse" estime la Fédération des chasseurs de Gironde
Selon Henri Sabarot, président de la Fédération des chasseurs de Gironde, le président de la République a compris que la chasse "faisait partie de l'Histoire de France".
"Ce que l'on doit reconnaître c'est qu'[Emmanuel Macron] a fait beaucoup pour la chasse", a déclaré vendredi 6 septembre sur franceinfo Henri Sabarot, président de la Fédération des chasseurs de Gironde, le département qui compte le plus grand nombre de chasseurs, alors que la chasse ouvrira dimanche dans la moitié sud de la France.
"Mais ce n'est pas une exclusivité, reconnaît-il. Globalement, tous les présidents de la République qui se sont succédé ont bien compris que la chasse faisait partie de l'Histoire de France." Pour Henri Sabarot, la chasse est un "art de vivre", un "retour à certaines racines perdues". Dimanche 8 septembre sera ainsi "jour de fête", "en famille, avec les amis : on sort les chiens, on va passer un bon moment dans la nature et puis on se retrouve le midi avec la convivialité habituelle du Sud-Ouest".
En Gironde, département où la fédération départementale compte "quasiment 40 000 adhérents", l'activité est toujours attractive, assure Henri Sabarot, avec "tous les ans plus de 1 000 nouveaux chasseurs", recrutés dans "les différentes catégories sociales, dans le monde rural, de père en fils", mais aussi chez les "millionnaires" de Bordeaux.
"Il faut dépassionner le débat"
François Sabarot l'assure : "Le chasseur a bien compris que pour continuer à pratiquer, il fallait dépassionner un peu le débat" autour de la chasse des espèces menacées, et notamment les migrateurs. "Les espèces qui sont chez nous sont présentes du cercle polaire jusqu'en Afrique, explique-t-il. Le chasseur ne comprend pas bien certaines restrictions qu'on lui impose sur notre territoire alors que le tourisme cynégétique [le tourisme de la chasse] permet de les détruire en Afrique du Nord."
"Si on veut faire de la morale, il faut que les mesures soient partagées sur la totalité de l'ère de répartition, qui dépasse totalement l'Europe" conclut Henri Sabarot.
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