Cet article date de plus de neuf ans.

Sivens : Mamère à la tête de la commission d'enquête sur le maintien de l'ordre lors des manifs

Il s'agit de "faire plus qu'un tour d'horizon", en allant "fouiller" ce que doivent être les modalités de maintien de l'ordre "dans une démocratie", a déclaré le député Noël Mamère.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le député-maire de Bègles, Noël Mamère, à l'Assemblée nationale, à Paris, le 15 octobre 2014. (AURÉLIEN MORISSARD / CITIZENSIDE / AFP)

Près de deux mois après la mort de Rémi Fraisse sur le site du barrage de Sivens (Tarn), la commission d'enquête sur le maintien de l'ordre dans les manifestations se met en place. Le député écologiste Noël Mamère (ex-Europe Ecologie-Les Verts) a été nommé à sa tête, jeudi 18 décembre. Et l'ancien écologiste ne compte pas rester passif. "Nous verrons ce qu'il est possible de faire, mais je n’ai pas l’intention de me laisser enfermer dans une commission parlementaire destinée à accoucher d’une souris", assure-t-il dans une interview au Monde.fr.

Il s'agit de "faire plus qu'un tour d'horizon", en allant "fouiller" ce que doivent être les modalités de maintien de l'ordre "dans une démocratie", a-t-il indiqué à la presse. Noël Mamère avait déclaré, après la mort du manifestant sur le chantier du Tarn : "On ne construit pas un barrage sur un cadavre."

Pas d'enquête sur la mort de Rémi Fraisse

Toutefois, la commission ne pourra cependant s'intéresser aux circonstances du décès de Rémi Fraisse car elle n' a pas le droit de pencher sur des faits faisant l'objet d'une information judiciaire.

Cette commission, créée par l'Assemblée début décembre, comptera trente membres au total et mènera de multiples auditions "d'experts, d'anciens préfets, d'anciens policiers, de policiers en exercice, d'organisateurs de manifestations", d'après Noël Mamère. Elle devrait avoir achevé ses travaux fin mai 2015. Elle devrait conclure en apportant "des propositions".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.