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Encore au moins sept Français otages en Afrique

Après la libération de la famille Moulin-Fournier — trois adultes et quatre enfants enlevés le 19 février 2013 au Cameroun, il reste au moins sept Français retenus en Afrique, notamment par Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique). Franceinfo.fr fait le point sur la situation de ces otages.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Autre)

Au Niger

Cinq
Français enlevés au Niger le 16 septembre 2010, en compagnie d'un Togolais
et un Malgache. Ce sont des collaborateurs du groupe Areva et d'un de ses
sous-traitants. L'une des otages, Françoise Larribe, malade, ainsi que les
otages malgache et togolais sont libérés le 24 février 2011.

Les quatre otages restants, Daniel Larribe, Thierry Dol, Pierre Legrand et Marc
Ferret
, ont été vus en vie dans une vidéo tournée le 29 août 2012. Le ministre de la
Défense Jean-Yves Le Drian assure qu'ils sont en vie. Et aux mains d'Aqmi.

Au Mali

Serge
Lazarevic
et Philippe Verdon , deux Français en voyage d'affaires, sont enlevés dans leur hôtel de Hombori, dans le nord-est du
Mali, le 24 novembre 2011. Leur enlèvement a été revendiqué par Aqmi quinze
jours plus tard.

Philippe Verdon a été vu en vie dans une vidéo, publiée par un site mauritanien
le 10 août 2012. Il y parle de ses "conditions de vie difficiles".
Le 19 mars 2013, Aqmi annonce son exécution. Huit jours plus tard, François
Hollande déclare que "des éléments conduisent à penser" que
Philippe Verdon "pourrait être mort".

Le dernier signe de vie de Serge Lazarevic remonte à février 2012, également
dans une vidéo.

Gilberto
Rodriguez Leal
, un Français de 61 ans, est enlevé le 20 novembre 2012 dans
l'ouest du Mali par six hommes armés. Le rapt est revendiqué par le groupe armé
Mujao
(Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest). 

Le 26 janvier 2013, le Mujao annonce être prêt à négocier la libération de
son otage. Réponse du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault : la France refuse "les
logiques de chantage".

Au
Nigeria

Le 19
décembre 2012, Francis Collomp , un ingénieur français de 63 ans, est enlevé au
Nigeria
par une trentaine d'hommes armés qui attaquent la résidence de la
société Vergnet, spécialisée dans les énergies renouvelables. Un voisin et un
agent de sécurité nigérians sont tués dans l'attaque. 

L'enlèvement est revendiqué par Ansaru, un groupe islamiste lié à Boko Haram,
et qui invoque le rôle de la France dans la préparation de l'intervention armée
au Mali.

Le 12 mars 2013, son épouse affirme avoir appris du Quai d'Orsay qu'il "était
toujours en vie".

Quant à
Denis Allex, agent de la DGSE (services du renseignement) enlevé en Somalie le
14 juillet 2009, il a été exécuté par les Chebaab le 17 janvier 2013, cinq jours après une tentative ratée
d'exfiltration par les commandos de la DGSE.

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