Émirats arabes unis : portrait d’Anthony Rodia qui fut le maréchal-ferrant de la famille royale
Sur la terre d’origine du pur-sang arabe aux Émirats arabes unies, Anthony Rodia s’est fait une place de choix dans la maréchalerie. Le français, originaire du Vaucluse, exerce depuis 10 ans à Abou Dhabi sa passion. "Là, je suis en train de choisir la taille de mon fer", explique-t-il. Ce matin-là, il doit ferrer deux chevaux, chacun d’une valeur de plus de 50 000 euros. "Anthony est l’un des meilleurs maréchaux-ferrants. Il a vraiment bonne réputation. Pour ma jument qui a toujours été dure à ferrer, il a trouvé la solution", souligne Abigail Thornborrow, propriétaire de chevaux.
Cinq ans à travailler pour la famille royale
À l’origine de son aventure émiratie, il reçoit une offre d’emploi d’un membre de la famille royale d’Abou Dhabi, alors qu’il n’a que 26 ans. Le Français passe cinq ans à travailler pour elle. "C’était un prestige, parce que les écuries étaient dans le palace de la famille royale. C'était magique", précise-t-il. Sa vie passionnante lui offre un très bon salaire, mais implique aussi des sacrifices. Il vit loin de sa fille et de sa femme, restée en France. Sa compagne ne veut pas vivre aux Émirats arabes unies, mais se réjouit de la vie de son mari. Dans le pays, les propriétaires dépensent sans compter.
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