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Elections générales en RDC marquées par des incidents meurtriers

Le scrutin législatif et présidentiel, le deuxième depuis la fin de 1998-2003 en République Démocratique du Congo, a été marqué lundi par des incidents violents et meurtriers. Les résultats préliminaires ne seront pas annoncés avant le 6 décembre, dans ce pays qui a connu deux guerres en 15 ans et n'est pas totalement pacifié.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Finbarr O'Reilly Reuters)

Une douzaine de bureaux de vote incendiés dans la province du Kasai occidental (centre), un autre attaqué dans la province du Katanga (sud) où trois des assaillants ont été abattus : les violences se sont multipliées tout au long de cette journée de vote en République Démocratique du Congo.
A la nuit tombée, la tension restait forte dans la capitale, Kinshasa.
Selon les autorités, un millier des 63.000 bureaux de vote posaient problème.

Le président sortant, Joseph Kabila, brigue sa réélection à la présidentielle face à dix autres candidats, dont l'opposant historique Etienne Tshisekedi.
Et pas moins de 18.500 candidats se disputent les 500 sièges du Parlement congolais.

La dernière élection en RDC avait eu lieu en 2006. Elle avait vu la victoire de Joseph Kabila, arrivé au pouvoir cinq ans plus tôt après l'assassinat de son père Laurent-Désiré en 2001. Le scrutin de 2006 avait été jugé relativement libre et équitable par les observateurs.

Les opérations de dépouillement ont commencé dans la soirée, souvent à la lueur des
lampes à piles, en l'absence de courant électrique comme dans de
nombreux quartiers de Kinshasa.
Les résultats préliminaires ne seront pas annoncés avant le 6 décembre.

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