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Donald Trump et Ted Cruz déterrent la hache de guerre

Les candidats à la primaire des Républicains américains se sont retrouvés cette nuit pour un nouveau débat. Le magnat de l’immobilier, habitué à faire le show et à donner le ton, s’est découvert un adversaire coriace en la personne du sénateur ultra-conservateur du Texas, Ted Cruz.
Article rédigé par Frédéric Carbonne
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Donald Trump, à gauche, et son contradicteur, Ted Cruz © Reuters)

Les primaires pour la présidentielle américaine entrent dans leur dernière ligne droite, avec le premier rendez vous dans l'Etat de l'Iowa le1er février. Cette nuit les candidats républicains se sont retrouvés  pour un nouveau débat.

Entre les deux favoris des sondages, c’est une bataille sur l’identité qui se joue en deux temps et dont Donald Trump est finalement sorti vainqueur. Pour le premier acte : les origines de Ted Cruz. Sa mère est américaine, mais il est né au Canada : il n’en fallait pas moins pour que son rival doute de la légalité de sa candidature et de son droit à devenir président. "Qui sera poursuivi en justice par les Démocrates ? Tu ne peux pas faire cela à notre parti, même s’il y a très peu de chances que tu sois candidat ", s’exclame à la tribune le magnat de l’immobilier.

"Il y a très peu de chances que tu sois candidat" - Donald Trump

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Cruz contre les valeurs "new-yorkaises" de Trump

Cela fait des jours que Ted Cruz doit répondre à cette accusation. Il ressort alors son costume d’avocat : "J’ai passé ma vie à défendre la Constitution devant la Cour suprême. Jamais je ne prendrais Trump comme conseiller juridique ", défend-il. En dénonçant au passage ce qu’il appelle les "valeurs new-yorkaises" du milliardaire : le goût de l’argent et des médias, le mariage gay, rien de bien… conservateur.

"Jamais je ne prendrais Trump comme conseiller juridique" - Ted Cruz
 

Trump l’emporte sur grâce au 11 Septembre

Mais New York, lui rétorque son contradicteur, c’est d’abord, selon lui, le 11 Septembre, l’odeur de la mort pendant des mois et l’union sacrée pour reconstruire la ville. "Le monde entier a vu cela. Le monde entier aime New York , défend ainsi, solennel, Donald Trump. Et je dois vous dire : c’est très insultant de la part de Ted Cruz ".

"Le monde entier aime New-York" - Donald Trump

Ce dernier esquisse un sourire gêné et se tait tandis que la salle applaudit : il sait qu’il vient là d’offrir un moment d’humanité à Donald Trump.

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