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Dominique de Villepin a souhaité lundi que la France prenne l'initiative d'engager un processus de retrait d'Afghanistan

"L'intervention militaire en Afghanistan est aujourd'hui le problème. Ma conviction est qu'elle cristallise un certain nombre d'oppositions. On a aggravé le mal", a déclaré M. de Villepin lors d'un débat à SciencesPo."Ce retrait militaire" devra s'accompagner d'une présence économique, d'une coopération en matière militaire et sociale",a-t-il dit.
Article rédigé par France2.fr
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Dominique de Villepin invité du 12-13 de France 3 (France 3)

"L'intervention militaire en Afghanistan est aujourd'hui le problème. Ma conviction est qu'elle cristallise un certain nombre d'oppositions. On a aggravé le mal", a déclaré M. de Villepin lors d'un débat à SciencesPo.

"Ce retrait militaire" devra s'accompagner d'une présence économique, d'une coopération en matière militaire et sociale",a-t-il dit.

Lors de ce débat, organisé par l'association étudiante "Jeune République" sur le "rôle des puissances occidentales en Afghanistan", l'ancien Premier ministre a estimé que "la condition absolue pour être efficace en Afghanistan, c'est d'engager une processus de retrait maîtrisé, énergique, volontaire". "Ma conviction que c'est à la France de porter cette exigence de retrait, c'est à la France à marquer les esprits", a-t-il ajouté.

Pour Dominique de Villepin, "ce retrait militaire" devra s'accompagner d'une présence économique, d'une coopération en matière militaire et sociale". Cela veut dire "convertir le nombre de soldats en autant de coopérants, autant d'investissements dans le domaine économique et social".

"Il s'agit de faire basculer une présence militaire incomprise et de la transformer en un investissement au côté de l'Afghanistan", a-t-il ajouté.

Quelque 113.000 militaires d'une quarantaine de pays combattent l'insurrection des talibans, qui s'étend dans tout le pays. Avec notamment 30.000 soldats américains annoncés en renfort, les effectifs des forces internationales, dont l'essentiel est sous la bannière de l'Otan, devraient passer à plus de 150.000 hommes cette année.

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