"Dans quelques heures, deux avions partiront pour Benghazi à la demande du gouvernement français avec des médecins, des infirmiers, du matériel médical, des médicaments. Ca sera le début d'une opération massive de soutien humanitaire aux populations des territoires libérés", a déclaré François Fillon lundi matin sur RTL.Le chef du gouvernement a ajouté que "toutes les solutions" étaient à l'étude "pour que le colonel Kadhafi comprenne qu'il doit s'en aller".Parmi les options en discussion, figure notamment l'interdiction de survol du territoire libyen, pour laquelle "une implication de l'Otan" mérite d'être étudiée. Mais, selon le chef du gouvernement français, une telle décision "ne peut être prise que sur la base d'une décision du conseil de sécurité des Nations unies (...) et ne peut l'être que dans le cadre d'une opération conjointe avec des grands pays".Voir aussi:>>Voir encore:>> Le Monde: "Libye: quel rôle jouent les tribus ?"