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Des dizaines de milliers d'étudiants chiliens ont bravé pluie et neige jeudi pour manifester à Santiago

Cette manifestation est la sixième journée de mobilisation en trois mois contre une réforme du système éducatif.Protégés par des parapluies, des sacs de plastique sous une pluie hivernale et quelques flocons par - 3 degrés, jusqu'à 100.000 personnes, selon un dirigeant étudiant, ont défilé à travers le centre de la capitale chilienne.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Policiers anti-émeutes à Santiago, le 18 août 2011 (AFP/CLAUDIO SANTANA)

Cette manifestation est la sixième journée de mobilisation en trois mois contre une réforme du système éducatif.

Protégés par des parapluies, des sacs de plastique sous une pluie hivernale et quelques flocons par - 3 degrés, jusqu'à 100.000 personnes, selon un dirigeant étudiant, ont défilé à travers le centre de la capitale chilienne.

Tôt dans la matinée, quelques barricades enflammées dressées par des étudiants à des carrefours ont rapidement été démontées par la police, qui n'a procédé à aucune arrestation.

C'est la sixième marche nationale convoquée par étudiants, professeurs et lycéens, mais c'est la dixième fois au moins que des milliers d'entre eux investissent les rues depuis le début du mouvement en mai.

Dans les villes de province, les médias chiliens ont fait état de marches rassemblant jusqu'à 10.000 personnes à Valparaiso (centre), 15.000 à Concepcion (sud), 4000 à Talca (nord).

La nouvelle journée d'action intervient au lendemain d'une série d'annonces par le ministre de l'Education Felipe Bulnes: en particulier une aide accrue au financement des études -par un taux de crédit étudiant ramené de 5,6 % à 2 % - et un soutien aux 60 % d'étudiants les plus vulnérables, combinant bourse et crédit.

M. Bulnes a aussi assuré mercredi que le gouvernement allait proposer un amendement constitutionnel pour que le droit "à une éducation de qualité soit garanti dans la Constitution".

Mais les propositions ont été qualifiées d'"ambiguës" par les étudiants, qui réclament un vrai "changement de paradigme" sur la gratuité de l'éducation.

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